Contre le SIDA: une union sacrée entre politiques et société civile

03 février 2000

Le monde compte aujourd’hui plus de 30 millions de victimes de l’infection à VIH-SIDA. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui a réuni son Comité exécutif à la fin du mois de janvier, a décidé de concentrer ses efforts sur trois grands aspects de l’épidémie: d’abord les soins, dont l’accès et l’humanité doivent encore être améliorés mais aussi la réduction de la transmission mère-enfant et, enfin, l’accès aux médicaments. Avec l’ONUSIDA et ses autres partenaires, l’Organisation s’emploie en effet à rendre ces derniers plus abordables. Pourtant ses responsables soulignent que, contrairement à une idée trop souvent répandue, le prix est loin d’être le seul obstacle à la diffusion des nouveaux traitements du SIDA. Sans une stratégie qui permette de les utiliser correctement et de les distribuer efficacement, sans les infrastructures adaptées – laboratoires pour le contrôle biologique mais aussi… adduction d’eau – une baisse des prix même spectaculaire ne suffira pas à faire reculer l’épidémie. Dans un communiqué diffusé au terme de la réunion, l’OMS souligne ainsi que «les exemples de la Thaïlande et de l’Ouganda montrent comment, grâce à une véritable mobilisation politique, une volonté de regarder en face les questions sensibles et une action conjointe du gouvernement et de la société civile, il est possible d’inverser les tendances. »

  • Source : BMJ, volume 318, 20 mars 1999 p.757

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