











Depuis 2004, les professionnels de santé ont l’obligation de signaler à l’AFSSaPS les effets indésirables liés à l’utilisation de produits cosmétiques. Sans surprise, la majorité de ces déclarations émane de dermatologues (44% des cas). Les industriels, à l’origine de 16% des déclarations, et les Centres régionaux de Pharmacovigilance (12%) sont également très actifs dans le processus.
Par effet indésirable, l’AFSSaPS entend une « réaction nocive et non recherchée, se produisant dans les conditions normales d’emploi chez l’être humain, ou lors d’un mésusage d’un produit cosmétique ». Mésusage… Derrière cette expression un peu jargonnante, voyez simplement un mauvais usage d’une de ces produits…
En fait, 93% des troubles signalés relèvent de réactions allergiques ou d’irritations cutanées. Quant aux produits incriminés, le maquillage et les démaquillants arrivent en tête, suivis de près par les « produits d’hygiène corporelle rincés » (savons et autres détergents…).
La proportion de cas graves, près d’un sur deux, pose question. Seize personnes ont ainsi été hospitalisées en 2009. Trois malades ont même vu leur pronostic vital engagé. Reste à savoir si l’augmentation du nombre de cas signalés s’explique par une plus grande fréquence des effets indésirables, ou par la plus grande vigilance des professionnels de santé, soumis à l’obligation de déclaration.
Source : AFFSSaPS, 11 mars 2010
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