











Interdit à la vente en France depuis 1971, le dichloro-diphényl-trichloréthane – ou DDT pour les intimes – nen reste pas moins linsecticide de référence dans la lutte contre les moustiques vecteurs du paludisme. Pourtant, lOMS vient de présenter un plan daction qui devrait lui permettre de moins y recourir dans les applications de santé publique. En effet, si le DDT joue un rôle de premier plan – vital même, dans certains cas pour contrôler la diffusion du paludisme dans un certain nombre de pays, les effets insidieux inhérents à sa toxicité pour lenvironnement ne peuvent être occultés. Ainsi lOMS organise-t-elle des consultations afin dinformer et de sensibiliser professionnels et pouvoirs publics, mais aussi pour évaluer les besoins avant de recourir à des produits de substitution. « Nous devrions pouvoir ainsi mobiliser les moyens techniques et financiers indispensables pour améliorer les programmes nationaux de lutte contre le paludisme » précise David Nabarro, administrateur du programme de lOMS contre le paludisme. Dans de nombreux pays, la lutte contre les vecteurs de cette maladie est aujourdhui fondée sur la distribution de moustiquaires imprégnées de solutions insecticides. Associée à la destruction des vecteurs par des insecticides dénués de danger ainsi quau traitement rapide des malades, cette approche est certainement la plus susceptible de faire reculer le paludisme.
Source : The Journal of Nutrition, avril 1999
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