











La transpiration est en quelque sorte, un thermostat corporel, qui permet à l’organisme de maintenir sa température centrale autour de 37°C. C’est dire si elle joue un rôle essentiel. Elle est pourtant bien mal perçue, en raison des inconvénients qu’elle entraîne : auréoles disgracieuses ou odeurs plus ou moins pénétrantes… Faut-il alors, privilégier un déodorant traditionnel ou lui préférer un anti-transpirant ?
Le déodorant agit directement sur les odeurs provoquées par la sudation. Celles-ci résultent de la fermentation des toxines véhiculées par la sueur, notamment au niveau des aisselles. L’utilisation d’un déodorant ne vous empêchera pas de transpirer. En revanche, elle préviendra la formation de mauvaises odeurs. Les déos contenant de l’alcool sont souvent bactéricides, et luttent directement contre la prolifération bactérienne. D’autres à base de talc, absorbent en partie la sueur.
Les gammes « bio » ont tendance à se développer, mais vous pouvez tout aussi bien choisir de fabriquer vous-même votre déodorant 100% naturel.
Les anti-transpirants ou antiperspirants, contribuent à bloquer le processus naturel de transpiration. Leurs sels d’aluminium forment comme de petits bouchons au niveau des glandes sudoripares. Les pores ainsi « resserrés », n’évacuent plus la sueur. C’est pratique pour lutter contre les auréoles, mais l’usage au quotidien n’est pas recommandé. Ce type de produit est même inutile si vous transpirez peu : un déodorant classique fera l’affaire. L’utilisation fréquente des anti-transpirants peut en effet provoquer des sensations de tiraillement pour les peaux sèches.
Depuis plusieurs années, la polémique sur les dangers réels ou supposés des sels d’aluminium fait rage. Selon certaines informations, ils favoriseraient l’apparition de cancers du sein. La Food and Drug Administration américaine (FDA), et l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) se sont prononcées en faveur de l’innocuité de ces produits. Dans un rapport publié en juin 2008, la Société française de Médecine générale s’est alignée sur cette position : « L’angoisse générée par ces spéculations amène régulièrement de nombreuses patientes à poser à leur médecin la question de l’innocuité de ces déodorants. Après analyse des études disponibles, aucune preuve scientifique en faveur de cette hypothèse n’engage à poursuivre sur cette voie de recherche ».
Source : Société française de Médecine générale (SFMG), 9 mars 2010 ; Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS), 9 mars 2010
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