Des soins à domicile ? Oui si…

La Haute Autorité de Santé (HAS) vient de rendre publique une étude comparant les coûts respectifs des chimiothérapies anticancéreuses à l’hôpital ou à domicile. Résultat (sans surprise ?), la prise en charge à domicile apparaît moins coûteuse.

Le groupe de travail estime néanmoins que “les biais méthodologiques sont tels qu’il est difficile voire impossible de trancher en faveur d’une des alternatives du point de vue du coût“. Du côté des patients et des professionnels de santé en revanche, le choix est catégorique. “Les éléments sur la satisfaction et les préférences des patients, des aidants et des soignants sont en faveur de la prise en charge à domicile“.

En conclusion le groupe de travail s’est prononcé “pour le développement de la prise en charge à domicile tout en soulignant qu’il n’est pas souhaitable d’opposer ni de superposer les différentes structures de prise en charge.” En d’autres termes, oui au développement du secteur des soins à domicile s’il s’accompagne d’une réduction des dépenses liées au même poste dans le secteur hospitalier. Une recommandation évidente… mais qui au vu des pratiques françaises, s’imposait.

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  Source : Haute Autorité de Santé, 24 octobre 2005