











Selon un sondage OpinionWay mené pour Pfizer, 84 % des Français interrogés estiment que les cancers masculins restent tabous et sont dans le déni. « Les cancers masculins sont peu visibles, et les hommes, souvent peu enclins à parler de leur santé, n’expriment pas leurs symptômes ou leur mal-être. Cela retarde le diagnostic et isole davantage », explique Karen Kraeuter, psychologue clinicienne et onco-psychologue. Autre constat : seul un Français interrogé sur deux sait ce qu’est un cancer métastatique, alors qu’il concerne des milliers de personnes en France.
52 % des Français interrogés perçoivent encore le cancer comme une condamnation. « C’est une idée dépassée », poursuit Karen Kraeuter. « Grâce aux progrès thérapeutiques et aux soins de support, de nombreux patients vivent avec un cancer, parfois pendant de longues années. Mais pour l’accepter, encore faut-il être informé, soutenu, accompagné. » Or, deux tiers des personnes interrogées trouvent encore difficile de parler du cancer, que ce soit dans leur vie personnelle ou au travail. De plus, une grande majorité (90%) estiment que les cancers métastatiques sont trop peu abordés dans les campagnes de sensibilisation1, ce qui peut conduire les patients à se sentir exclus ou mis à l’écart de la société.
Ce besoin d’information est essentiel pour changer les regards. « Le cancer est une réalité et demain plus encore : un homme sur deux et une femme sur trois se verront diagnostiquer d’un cancer dans leur vie2. Il est temps d’ouvrir une nouvelle phase de sensibilisation, plus humaine, plus positive, plus fidèle aux réalités d’aujourd’hui » souligne le Dr Luca Mollo, vice-président et directeur médical de Pfizer France. « À commencer par rappeler que l’innovation médicale offre, aujourd’hui, de réelles perspectives aux patients. » Des thérapies ciblées à l’intelligence artificielle, ces innovations ont profondément transformé la lutte contre le cancer. « La survie des patients s’améliore, certains cancers métastatiques peuvent être aujourd’hui considérés comme des maladies chroniques », précise le Dr Luca Mollo. « Pourtant, les idées reçues persistent. C’est pour cela que nous avons voulu parler du cancer autrement. Faire comprendre que la maladie ne définit jamais toute la vie d’une personne. »
Pour faire bouger les lignes, Pfizer a fait appel à une figure emblématique : Sherlock Holmes. Dans une nouvelle inédite intitulée L’affaire de la blanchisserie fantôme, écrite à partir de témoignages de patients du monde entier et adaptée par Thierry Saint-Joanis (Société Sherlock Holmes de France), le célèbre détective se retrouve confronté à cet ennemi insaisissable : le cancer.
Ce récit, disponible sur pfizer.fr, met en lumière les freins psychologiques, sociaux et culturels liés à la maladie. Elle interroge notre rapport à la santé, au déni face à l’annonce d’une maladie, et au regard que l’on porte — ou non — sur ceux qui vivent avec. Dans cette campagne, Sherlock Holmes devient le miroir de milliers de patients qui, chaque jour, doivent composer avec la maladie tout en poursuivant leur vie. « Le choix de Sherlock Holmes n’est pas anodin » explique le Dr Mollo. « En tant que chercheurs, nous cherchons des solutions et prenons des risques, tout comme un détective. La recherche et le développement d’un médicament est un processus long et risqué mais nécessaire pour trouver le bon traitement pour chaque patient. Par exemple, le taux de réussite de nos molécules Pfizer, de la phase 1 à la mise sur le marché, est aujourd’hui de 18% ; il a été multiplié par 10 entre 2010 et 2022. Ce succès nous donne confiance en l’atteinte de notre objectif ambitieux : doubler la survie des patients atteints de cancer d’ici 2040. »
Face au cancer, la science avance mais elle ne suffit pas. Il faut aussi un environnement bienveillant, une société qui écoute et informe, qui facilite le retour à l’emploi des personnes malades, qui améliore l’accès aux soins de support, et maintien du lien social.
« Entre la guérison et le décès, il y a un chemin possible : vivre pleinement, malgré le cancer », conclut Karen Kraeuter. « Et ce chemin commence par un mot, un regard, un échange. Par oser en parler. » Car changer de regard, c’est déjà changer la vie ! Téléchargez la nouvelle histoire de Sherlock Holmes « L’affaire de la blanchisserie fantôme » sur https://www.pfizer.fr/actualites/votre-sante/sherlock-holmes-laffaire-de-la-blanchisserie-fantome
Source : Interviews de Karen Kraeuter et du Dr Luca Mollo
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Vincent Roche