Devons-nous choisir entre travailler et cesser de fumer?

18 février 2000

Même s’il existe 321 structures d’aide au sevrage tabagique réparties sur le territoire national, cette répartition est pour le moins… inégale. En effet, un rapport publié dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du Secrétariat d’Etat à la Santé met en évidence des variations considérables dans l’accès au sevrage. Dans le Nord Pas-de-Calais, les infrastructures sont telles qu’il existe une vacation pour chaque tranche de 20.000 habitants. En Haute-Normandie, cette proportion n’est plus au contraire que de… une pour 250.000 habitants! La région de Paris Ile-de-France concentre à elle seule 31% des structures. Elle ne représente pourtant que 25% de la population nationale. Cette situation pose de vrais problèmes.

Pour aider ne serait-ce que 10% des candidats au sevrage, les pouvoirs publics devraient assurer le fonctionnement d’une consultation pour 30.000 habitants! Nous sommes loin du compte. Autre difficulté mise en lumière par cette étude: l’inégale répartition des consultations au long de la semaine. Le jour le moins accessible est… le samedi, alors que l’offre est pléthorique les lundi et jeudi. Comme de surcroît le nombre de consultations ouvertes après 18 heures est également peu élevé, force est de constater qu’entre cesser de fumer et travailler, il faut choisir! Fumer et travailler, il faut choisir!

  • Source : BEH n°51-1999

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils