











Accueil » Santé Publique » Dry January : 29 % des Français sont prêts à renoncer à l’alcool en janvier
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Le « Défi de janvier » convainc de plus en plus de monde, du moins dans les intentions. Lancé au Royaume-Uni en 2013 par l’organisation à but non lucratif Alcohol Change UK, le Dry January a connu un succès croissant, devenant une tendance mondiale. L’idée est de s’abstenir de toute consommation d’alcool tout au long du mois de janvier. En France, le concept gagne en popularité. Selon un récent sondage OpinionWay pour la marque de spiritueux sans alcool JNPR, 75 % des Français sont familiers avec le principe. Au total, 29 % ont décidé ou envisagent de participer au Défi de janvier 2024, et 38 % des individus âgés de 25 à 34 ans.
Les motivations évoquées par les personnes qui comptent se lancer ce défi sont variées avec, en premier lieu, 45 % des participants qui expriment le désir d’exclure temporairement l’alcool de leurs habitudes de consommation pour se sentir en “meilleure forme”, tandis que 32 % cherchent à “compenser les effets des festivités”. Quant à 25 % des personnes interrogées, elles perçoivent là l’occasion de réaliser des économies. Viennent ensuite l’enthousiasme à relever un défi (23 %) et le désir de perdre du poids (21 %).
Freiner une consommation jugée excessive est aussi un motif qui revient parmi 21 % des participants à cette enquête. Et c’est bien là tout l’intérêt de ce Défi de janvier : questionner sa propre consommation et mesurer les bienfaits de l’abstinence sur sa santé.
D’après les données du Baromètre de Santé publique France, en 2020, 23,7 % de la population âgée de 18 à 75 ans dépassaient les repères de consommation d’alcool. Ces consommations à risque étaient davantage le fait des hommes (33,5 % d’entre eux) que des femmes (14,9 %). Les limites de consommation d’alcool recommandées sont fixées à un maximum de dix verres par semaine, avec une limite de deux verres par jour et certains jours dans la semaine sans consommation.
Le Défi de janvier fait son retour pour une cinquième édition en France, porté par diverses associations, mais sans le soutien officiel de l’État. Un constat amère dressé par Pr Amine Benyamina, président de la Fédération française d’addictologie, interrogé par Destination Santé : « Aujourd’hui, l’événement a été investi par les Français, les médias, tout le monde sauf l’État ce qui est vraiment regrettable. »
Pour s’inscrire ou découvrir les bénéfices d’un mois d’abstinence alcoolique : Dry January
Source : Sondage OpinionWay réalisé pour JNPR, sur un échantillon de 1036 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Ecrit par : Hélène Joubert ; Édité par Emmanuel Ducreuzet
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