Du gui, pour apaiser les tensions

29 août 2012

Le baiser échangé sous le gui – une tradition d’origine celtique – est un incontournable de la nuit de la Saint-Sylvestre ou du mariage… Symbole de prospérité, de fertilité et encore de paix, il était la plante sacrée des druides – et pas seulement Panoramix… Ses vertus en phytothérapie seraient en effet nombreuses.

Très commun en France et plus généralement dans toute l’Europe, le gui est un sous-arbrisseau vivant en parasite sur les branches d’arbres comme le pommier ou le peuplier. Ses tiges ramifiées portent des feuilles persistantes et coriaces. Ses fleurs qui ont une nuance jaunâtre, sont groupées à l’aisselle des feuilles.

Les feuilles du gui, récoltées à l’automne, sont utilisées en phytothérapie. Rapidement séchées, elles prennent une teinte jaune-vert. Malgré leur saveur amère elles sont utilisées en infusion. Elles entrent également dans la composition de gélules ou d’autres spécialités pharmaceutiques. La toxicité des constituants de la feuille de gui (les viscotoxines et les lectines) est avérée. Ses baies, elles aussi, renferment des principes actifs qui ne sont pas sans danger. Le gui est donc une plante à ne pas utiliser sans avis médical.

Ses propriétés hypotensives lui permettraient de faire baisser la tension artérielle et de réguler le rythme cardiaque. Anxiolytique et hypnotique à faible dose, il soulagerait les angoisses, les maux de tête et favoriserait la concentration.

A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.

  • Source : Phytothérapie, la santé par les plantes, Vidal Editeur

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