Dysplasie du chien : ayez l’oeil !

13 mai 2011

Votre chien – mais cela peut-être un chiot – boite de l’arrière-train depuis quelque temps ? Il éprouve des difficultés à se lever ? A monter des marches ? Demandez au plus vite un avis vétérinaire. Il souffre peut-être d’une dysplasie de la hanche, une maladie qui peut vraiment lui gâcher la vie. Et la vôtre, en raison notamment des frais vétérinaires qu’elle peut entraîner…

La dysplasie de la hanche correspond à une anomalie de développement de l’articulation coxo-fémorale, qui relie le fémur au bassin. Imparfaitement emboitées, les deux structures osseuses créent une instabilité articulaire. Avec le temps, celle-ci peut entraîner des lésions du cartilage. C’est-à-dire, de l’arthrose.

Des causes connues ? L’origine de la dysplasie est difficile à déterminer. La génétique est souvent en cause. C’est d’ailleurs pourquoi cette affection est considérée comme un vice rédhibitoire. Et cela depuis la loi Nallet du 22 juin 1989 qui donne la possibilité à un acheteur d’annuler la vente si le vice est découvert dans le mois suivant l’achat. Un conseil : avant de vous offrir un chien de race, vérifiez toujours son pedigree et les affections éventuelles de ses ascendants…

Outre l’aspect génétique, la dysplasie peut aussi être liée à une croissance rapide ou encore à une alimentation trop riche par rapport à l’âge du chiot. Un excès d’exercice physique, trop tôt, peut aussi expliquer l’apparition précoce de cette affection.

Des chiens plus concernés que d’autres… Les chiens dont la croissance est relativement longue sont davantage exposés au risque de dysplasie. Il s’agit principalement des labradors retriever, des bergers allemands, des rottweilers, des dogues allemands et encore des bouviers bernois et des Saint Bernard.

Le diagnostic est le plus souvent confirmé par une radiographie. Quant au traitement, il est fonction de la gravité de la dysplasie. Sachez toutefois que cette prise en charge – surtout si elle est chirurgicale – implique des conséquences financières non-négligeables. Renseignez-vous donc également, auprès d’assureurs. Et n’hésitez pas à interroger régulièrement votre vétérinaire. Un dernier conseil : surveillez bien la courbe de poids de votre animal. Il faut impérativement éviter une surcharge pondérale susceptible de « peser » sur l’articulation.

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