Ecole : trop de télé fait chuter les notes

03 février 2014

Votre ado est accro aux jeux vidéo ? Il passe son temps devant la télévision, à surfer sur internet ou à envoyer des SMS ? Pour la première fois, une étude française révèle l’impact de ces « loisirs numériques » sur les performances scolaires de jeunes scolarisés en troisième. Un conseil : éloignez-le du poste de télévision…

Le Département de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance (DEPP) du ministère de l’Education nationale a réalisé un travail auprès de 27 000 adolescents, âgés en moyenne de 14 ans et demi. Tous ont répondu à différents questionnaires centrés sur les loisirs. Les auteurs (Alain Lieury de l’Université européenne de Bretagne, à Rennes et Sonia Lorant de l’Université de Strasbourg) les ont par ailleurs soumis à des tests : lecture/compréhension, mathématiques, mémoire… Les résultats sont publiés sur le site www.cahiers-pedagogiques.com.

En premier lieu, il ressort de ce travail un top 5 assez inattendu des activités quotidiennes favorites des adolescents. Avec dans l’ordre : écouter de la musique (79% des interrogés), téléphoner et envoyer des SMS (78%), communiquer à travers les réseaux sociaux (73%), surfer sur Internet (61%) et… regarder des programmes de télé-réalité (42%). Quant à la pratique d’une activité physique ou sportive, elle arrive bien plus loin dans le classement puisqu’elle ne concerne que 26% des adolescents.

Vive la lecture !

Dans quelle mesure ces loisirs ont-ils des effets sur les performances scolaires ?  Surprise, ce travail ne met pas en évidence des conséquences particulièrement délétères des jeux vidéo ou du surf sur Internet. Non, « c’est le visionnage très fréquent des programmes de téléréalité (et également les séries romantiques) qui a l’impact le plus négatif sur les performances cognitives et scolaires », soulignent les auteurs. Autrement dit, trop de télé fait chuter les notes : « De -11% pour les maths à -16% pour les connaissances », précisent-ils.

Sans surprise, mieux vaut que votre ado se plonge dans la lecture d’un roman. Celle-ci est largement plus bénéfique, grâce à la richesse du vocabulaire. Il préfère les BD ? L’espoir n’est pas perdu pour autant. Le vocabulaire employé y est infiniment plus riche que celui d’émissions populaires en prime time pour les adultes », concluent les auteurs…

  • Source : www.cahiers-pedagogiques.com/, site consulté le 3 février 2014

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils