











Sacrée nouvelle sur le front anti obésité ! La Commission mixte paritaire statuant sur le Projet de loi de Santé publique a réintroduit hier, l’interdiction de tout distributeur dans les établissements scolaires. Et imposé l’encadrement des publicités.
Deux dispositions que les sénateurs de la majorité parlementaire avaient rejetées par amendements. La loi de Santé publique en sort renforcée. ” Ce sont des éléments extrêmement importants“, nous a confié Jean-Marie Le Guen, député du 13ème arrondissement de Paris et responsable des questions de Santé et d’Assurance Maladie pour le groupe socialiste.
” Nous devons rendre hommage à l’ensemble des professionnels de santé qui se sont impliqués dans ce combat “, souligne-t-il. En effet, à l’appel de la Société française de Santé publique (SFSP), une pétition demandant au ministre de la Santé, une politique nutritionnelle et de santé publique cohérente a rassemblé 834 signatures de professionnels de santé. En plein mois de juillet ! Les académies de médecine et de pharmacie se sont également mobilisées la semaine passée, critiquant l’attitude des sénateurs.
Pour Jean-Marie Le Guen, c’est une victoire personnelle. En effet les propositions approuvées par la commission sont celles-là même qu’il avait faites en première lecture du Projet de loi à l’Assemblée nationale. Celle concernant l’interdiction des distributeurs donc. Mais aussi celle relative à la publicité. Désormais la promotion des produits susceptibles de participer au développement de l’obésité ” devra être accompagnée d’un message sanitaire agréé, (faute de quoi elle donnera) lieu à une taxe portée à 5% des investissements, soit plus de 3 fois ce que proposait Philippe Douste-Blazy ” précise Jean-Marie Le Guen. ” Dès vendredi, la loi de Santé publique devrait être adoptée avec ces deux propositions. Je ne vois pas comment les députés de la majorité pourraient s’opposer à ce texte “.
Source : INRS, 23 juillet 2004
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