Enfin une huile « diététique » ?

03 mai 2001

La cuisine au beurre a peut-être du charme, mais sur le plan diététique elle ne tient pas vraiment la route…
Or pour la première fois, une huile est proposée aux personnes souffrant d’un excès de cholestérol. Comme 17% de la population française présenterait une cholestérolémie supérieure ou égale à 2,5 g/l, ce n’est pas rien…

Le premier traitement de l’hypercholestérolémie repose sur l’hygiène alimentaire. Le malade doit adopter un régime à teneur en corps gras réduite. Et surtout rééquilibrée. Il ne s’agit pas de faire baisser son taux de cholestérol avec une margarine considérée comme un médicament. Astucieusement commercialisée en Grande-Bretagne puis en France, une telle margarine a vite démontré ses limites.

Dans le British Medical Journal, un cardiologue de Liverpool a établi que ce type de margarine ne renforce pas réellement les effets du régime. Selon lui en effet, ce « produit coûteux ne permet pas de réduire significativement le cholestérol sanguin (…) »

En revanche, il est désormais possible de choisir exactement la composition de ses corps gras. Sans doute peut-on saluer le lancement d’une huile (100% lipidique…) qui peut être associée aux régimes hypocholestérolémiants.

Très riche en oméga-3 et vitamine E, elle est composée d’un mélange de colza, de noix, de pépins de raisin, d’olive, de germe de blé et d’huile de poisson. Deux inconvénients à signaler pour cette huile baptisée « Primevère : elle est réservée à l’assaisonnement et ne doit ni cuire, ni chauffer. Et puis… elle doit être conservée au réfrigérateur. Ce qui va changer quelques habitudes !

  • Source : British Medical Journal, volume 319, 17 juillet 1999, Primevère, avril 2001

Aller à la barre d’outils