Epidémies: la fin des idées reçues?

09 décembre 1999

Si la tuberculose n’est plus aujourd’hui l’apanage des pays pauvres, le diabète lui, semble devoir être de moins en moins celui des riches! La communauté scientifique internationale vient de lancer deux cris d’alarme qui, à quelques jours d’intervalles, montrent que les réalités épidémiologiques changent. L’explosion des cas de tuberculose a provoqué de nombreuses mises en garde. De l’O.M.S. d’abord, relayée par des spécialistes de tous bords. Les uns et les autres sont inquiets que cette menace soit sous-estimée. Or dans des pays comme l’Estonie, aux portes de l’Allemagne, près de 20% des cas de tuberculose sont multi-résistants! Autre maladie qui bouscule les notions toutes faites, le diabète.

D’après le Dr Hilary King de l’O.M.S., les diabétiques sont au nombre d’environ 150 millions mais leur nombre aura plus que doublé dans 25 ans . Par ailleurs le profil type des malades va changer. Aujourd’hui, il s’agit de personnes de 65 ans et plus qui vivent dans les pays industrialisés. D’ici 25 ans, 75% des malades viendront des pays en développement et seront âgés de 45 à 64 ans. Ces changements risquent de soulever d’importants problèmes de ressources car, souligne le Dr King, « le diabète est une maladie qui coûte cher. Une famille américaine dont un membre est diabétique consacre 10% de ses ressources aux soins. Une famille indienne aux revenus modestes y consacre 25% de son budget… » D’ici 25 ans, 75% des malades viendront des pays en développement et seront âgés de 45 à 64 ans.

  • Source : Le Temps, 12/11/99

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