











SECURITE SOCIALE: SAUVEGARDER L’ESSENTIEL
A loccasion de la remise des prix Médec 2003 mardi après-midi au Sénat, le Pr Alain Grimfeld, conseiller de Jean-François Mattei, a commenté la publication de lObservatoire Europrisms Santé. Il y voit la preuve « quaucun habitant de ce pays nest prêt à renoncer à sa couverture sociale. Lassurance maladie nous garantit effectivement une protection qui assure à tout un chacun dêtre soigné en fonction non pas de ses revenus personnels, mais de ses besoins et de la gravité de linfection. »
Difficile cependant, « dimaginer quen dehors de ce qui sera le remboursement de lassurance maladie, tout le monde puisse accéder à un complément de remboursement, notamment par le biais dassurances complémentaires. » Il reste néanmoins convaincu que le politique pourra agir. Attentif à ne pas faire « de promesses qui ne puissent être tenues », il a indiqué que le gouvernement devrait « oeuvrer pour que chacun puisse recevoir le juste prix de sa souffrance en termes de prise en charge de la part de la collectivité. En définitive nous devons tout faire pour que chacun puisse avoir un remboursement le plus large possible. »
« Des écoles de la santé »
Tout cela sera difficile. Alain Grimfeld, pneumologue reconnu et médecin des enfants, a insisté sur le fait que les politiques ne peuvent pas tout faire ni régir par la loi. « Chacun peut voir les résultats de la thérapeutique médicamenteuse. Mais linnovation thérapeutique et son remboursement, cest à certaines conditions, la compréhension de ce quest laccession aux génériques ». Lavenir des génériques passe ainsi par linformation car « la population française est parfaitement capable de comprendre, à condition que lon veuille bien lui expliquer en termes clairs et accessibles à tous, et non pas dans un vocabulaire ésotérique ».
Il y a un autre domaine où il appelle de ses vux un changement des mentalités. « Léducation thérapeutique comporte non seulement lapprentissage de ce quest un traitement, mais aussi le respect du médicament. Il est important dapprendre ce quest un médicament, en particulier aux plus jeunes. Et je voudrais prendre comme exemple ce qui commence à se mettre en place actuellement dans les écoles de soins, du souffle, de la nutrition. »
Source : OMS, 26 septembre 2003
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