











Le nombre des cancers du testicule serait trois fois plus élevé chez les pompiers que dans la population tout-venant. En tous cas en Nouvelle-Zélande, où la faculté de médecine de Wellington et lInstitut de recherche scientifique de lenvironnement ont publié une étude portant sur plus de 4 300 pompiers suivis durant 6 années consécutives. Dans la population générale du pays, le nombre de cancers du testicule diagnostiqués au cours dun tel suivi naurait pas dû excéder 2,7 et pourtant, cette cohorte bien particulière a donné lieu au diagnostic confirmé de 8 cas. Pratiquement trois fois plus que la moyenne dans la population générale!
Les auteurs navancent aucune explication à ce phénomène. Peut-être serait-il intéressant de le rapporter à une autre observation, très ancienne celle-là, et qui concernait les ramoneurs londoniens du XIXème siècle. Ces derniers présentaient en effet la particularité dêtre très anormalement exposés au cancer du scrotum, ce petit « sac » de peau qui enveloppe les testicules. Dans ce cas précis, la cause avait été trouvée. Il sagissait des particules de suie qui sincrustaient dans ses plis cutanés!
Source : Nature, juin 2000
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