Fin de vie: le congé d’accompagnement

27 janvier 1999

Bernard Kouchner, Secrétaire d’Etat à la Santé et à l’action sociale, a décidé de créer un congé d’accompagnement pour permettre aux proches d’un malade d’être à son chevet et de l’assister dans ses derniers instants. C’est une idée généreuse qui allégera peut-être certaines fins de vie. Toutefois elle ne doit pas nous faire oublier que l’accompagnement des personnes en fin de vie est souvent assuré par des bénévoles. Plusieurs associations proposent une formation adaptée, et l’Association pour le développement des soins palliatifs (ASP) recrute en permanence des bénévoles.

Si vous souhaitez aider les personnes à vivre leurs derniers instants dans les meilleures conditions possibles, les aider à mourir et non à guérir, vous pouvez vous proposer comme accompagnant bénévole. La sélection est rigoureuse, les qualités requises étant une grande disponibilité, une réelle capacité d’écoute et le sens du travail en équipe. Il faut y ajouter la discrétion, un bon équilibre personnel et une approche psychologique empreinte de finesse. Passé le cap de la sélection, le bénévole suit une formation de base complétée par un soutien psychologique permanent: groupes de parole, séminaires sur la connaissance de soi, communication non verbale, formation à l’écoute, travail de deuil. Intégré à une équipe, le bénévole est dès lors actif pour un essai probatoire de deux mois avant de pouvoir s’engager pour une année pendant laquelle il accepte d’assurer au moins quatre heures hebdomadaires de présence.
Pour en savoir davantage: Association pour le développement des soins palliatifs (ASP) tél. 01 45 26 58 56 pour Paris et la région parisienne ou à l’UNSAP pour la province tél. 01 45 26 35 41. Association pour le développement des soins palliatifs (ASP) tél. 01 45 26 58 56 pour Paris et la région parisienne ou à l’UNSAP pour la province tél. 01 45 26 35 41.

  • Source : The American Journal of Respiratory Cell and Molecular Biology, May 2000

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