Gérer les bobos de l’été: le venin de la mer…

11 mai 2001

Les accidents dus aux animaux marins sont à la fois plus nombreux et moins graves qu’on ne l’imagine. Mais il faut agir à bon escient, particulièrement avec deux espèces dont la piqûre risque de marquer les vacances, l’oursin et la vive.

Le premier a généralement la prudence de se nicher dans un creux de rocher. Il est donc hors de portée d’un pied maladroit, sauf dans les petits criques abritées dont il affectionne les étendues sableuses… Pour retirer les piquants, pas de pince à épiler qui les casserait. Amollissez la peau par un bain d’eau chaude mélangée à du Dakin, aidez vous de vos ongles et désinfectez bien les piqûres.

Quant à la vive, cette « vipère des mers » inflige une piqûre très douloureuse et facile à identifier: un gonflement douloureux et violacé accompagné de frissons, d’une gêne respiratoire, d’étourdissements à cause de la chute de la tension artérielle, et surtout de bouffées d’angoisse (plus de 55% des cas). L’affaire est sérieuse. Allez au poste de secours où on vous retirera les épines et où on vous donnera des conseils pour les 24 ou 48 heures suivantes. Elles risquent d’être difficiles, avec des nuits pleines de cauchemars.

  • Source : B.O. du 18/11/99

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