











« Aucun argument nouveau ne remet en cause les stratégies de vaccination contre lhépatite B adoptées en octobre 1998. » Le Secrétariat dEtat à la Santé a rendu publique la synthèse dune réunion dexperts internationaux organisée sur sa diligence. Lobjectif était de faire le point des données validées après les campagnes qui, dans notre pays, ont mis en cause la sécurité du vaccin. Toutes les informations disponibles ont été évaluées: aussi bien les déclarations faites aux services de pharmacovigilance que les résultats des études épidémiologiques ou les informations de lassociation REVAHB.
Cette réunion a rassemblé des cliniciens, des épidémiologistes français et étrangers ainsi que des représentants des pouvoirs publics. Ils ont exclu « lexistence dun risque élevé datteintes démyélinisantes (telles que la sclérose en plaques ndlr), même si lexistence dun risque faible ne peut être exclue, notamment chez certaines personnes présentant des facteurs de sensibilité particuliers. » Ils soulignent surtout deux faits rassurants. Dune part, alors quenviron 1,8 millions de nourrissons ont été vaccinés en France, aucune affection neurologique na été objectivée parmi les moins de 24 mois. Dautre part, « aucune association entre le vaccin et les affections auto-immunes na été établie. » Rappelons que lhépatite B est la principale cause de cancer primitif du foie. A ce titre, ce vaccin est le premier et le seul capable de prévenir un cancer. Il reste donc recommandé pour les nourrissons dans la première année et pour toutes les personnes à risque. Il est en revanche obligatoire pour les personnels de santé.
Source : The Lancet, 25 mars 2000
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.