Humanitaire : ne pas laisser tomber la Syrie

17 janvier 2017

C’est par un communiqué laconique que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF et d’autres agences onusiennes lancent un appel pour que les enfants et les familles de Syrie aient un « accès immédiat, inconditionnel et sûr » à l’aide humanitaire. Alors même que le conflit syrien ne fait plus la Une des journaux du monde entier.  

Plusieurs agences des Nation unies – UNICEF, OMS, Programme alimentaire mondiale et le Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés –  ont ainsi expliqué dans un communiqué commun que « 700 000 personnes, dont environ 300 000 enfants, restent toujours piégées » dans 15 zones assiégées en Syrie. Au total dans le pays, « ils sont 5 millions à vivre dans des zones extrêmement difficiles à atteindre ».

Silence radio

Selon les signataires du communiqué, « les horreurs du siège des quartiers d’Alep ont disparu des médias ». Pourtant, en Syrie, « les habitants n’ayant pas accès à la nourriture, à l’eau, aux fournitures médicales… continuent de souffrir ».

Ainsi les enfants courent-ils un risque majeur de malnutrition, de déshydratation, de diarrhée, de maladies infectieuses et de blessures. « Beaucoup ont besoin de soutien après avoir été exposés à des événements traumatiques… ».

Le message réclame en outre une aide humanitaire immédiate pour que « les tragédies de 2016 ne se répètent pas en 2017 ».

  • Source : OMS, 16 janvier 2017

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

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