Il y a encore de la rage en France !

Patatras… ! Un arrêté officiel paru en début d’année a bien annoncé l’éradication de la rage en France. Pourtant, il semble que le problème ne soit pas totalement résolu.
En effet, le virus de la rage a été décelé dans l’Est de la France. Sur une chauve-souris, capturée par un laboratoire de Nancy à Waville, en Meurthe-et-Moselle.

Toutes les personnes qui avaient été en contact avec l’animal ont été adressées à un centre antirabique. Une alarme inutile ? Pas vraiment. La rage des chauves-souris est peu fréquente en France. Une dizaine de cas seulement ont été recensés depuis 1989. Pourtant, la gravité de la maladie justifie une surveillance très étroite.

La rage est en effet toujours mortelle. Cette maladie qui atteint le système nerveux, provoque une encéphalite fulminante. Dans sa forme animale, elle entraîne une paralysie – chez les rongeurs – ou au contraire une forme dite ” furieuse ” chez les carnivores. Privilège sans doute inhérent à notre prétendue ” supériorité “, chez l’homme ses symptômes peuvent s’exprimer sous les deux formes !

La rage animale est présente sur tous les continents. En ce qui concerne la rage humaine, l’OMS indique qu’elle tue encore 30 000 personnes chaque année dans le monde. En France, aucun cas humain n’a été observé depuis 1924 et le nombre de cas de rage animale diminue nettement, grâce à une politique systématique de diffusion d’appâts pour vacciner les renards.

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  Source : Panorama du Médecin, 04 octobre 2001