Infarctus du myocarde : un délai d’intervention encore trop long

17 juillet 2003

Entre 2001 et 2002, le délai entre les premiers signes d’infarctus du myocarde et l’arrivée à l’hôpital a été réduit d’une heure et quarante minutes. C’est l’Assurance maladie qui, après une étude dans la région Centre, démontre ce progrès sensible.

« Ce raccourcissement significatif semble résulter des initiatives menées en direction du grand public », souligne la caisse. Malheureusement, il ne concerne pas la majorité des malades. En effet, près d’un patient sur deux doit encore attendre… 6 heures après les premiers symptômes avant d’être pris en charge ! Plus grave encore peut-être, le moyen de transport des patients n’est réellement médicalisé que dans un cas sur trois.

Toujours selon cette étude, le premier intervenant après un infarctus du myocarde est le médecin généraliste dans 57% des cas, suivi du médecin spécialiste (21%) et enfin du Smur (12%). Pour l’Assurance maladie, « la qualité de la prise en charge pourrait être améliorée en raccourcissant les délais, mais aussi en procédant rapidement au traitement de revascularisation le plus adapté ». Le traitement de revascularisation, c’est celui qui permet de rétablir l’irrigation sanguine du muscle cardiaque. Généralement en administrant des substances thrombolytiques capables de dissoudre le caillot sanguin – ou thrombus – qui s’est formé dans un coronaire.

  • Source : Assurance maladie, Juillet 2003

Destination Santé
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