











Accueil » Santé Publique » Violences / Accidents » Irak : quand linsécurité torpille laide humanitaire
En Irak les pillages ont privé les hôpitaux de matériels et de personnels. Insécurité, pénurie deau et délectricité, les infrastructures hospitalières sont paralysées. Conformément à la convention de Genève, le CICR demande aux forces occupantes dagir.
Selon lOMS, la situation sanitaire à Bagdad est « préoccupante ». Un laboratoire a été pillé, des incubateurs renfermant des cultures de poliovirus ont été volés. Et encore lOMS ne dispose pas de toutes les données sur le terrain, comme le souligne Ian Simpson de lorganisation, « nous commençons seulement à recevoir des informations de la part des équipes de lOMS, des ONG et des autres agences de lONU qui travaillent dans le nord et le sud de lIrak. En revanche le système de sécurité de lONU ne nous donne pas le droit dentrer dans les autres régions de lIrak parce que la situation de sécurité ne le permet pas. »
Linsécurité constitue aux yeux des responsables de lOMS le principal obstacle à toute action sur place. Et pourtant comme le rappelle Florian Westphal, porte-parole du Comité internationale de la Croix-Rouge, « larticle 55 de la quatrième convention de Genève stipule que dans toute la mesure du possible la puissance occupante a le devoir dassurer lapprovisionnement de la population en vivres et en produits médicaux. Par ailleurs, larticle 1907 de la convention de Laye insiste lui, sur lobligation de faire régner lordre. Or les trois principaux problèmes en Irak pour soigner la population sont linsécurité, le manque deau et délectricité. »
Source : OMS, 17 avril 2003
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.