IST : les bons gestes pour s’en protéger ?

17 novembre 2022

VIH, gonorrhée, chlamydia ou encore herpès… Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont, comme leur nom l’indique, contagieuses par le biais des rapports sexuels. Si l’usage du préservatif reste central en matière de prévention, d’autres mesures ne doivent pas être négligées.

Le préservatif demeure la principale méthode de protection contre la plupart des IST puisqu’il constitue un barrage physique contre les microbes, en cas de pénétration. Ainsi il est recommandé d’utiliser « un préservatif lors de chaque rapport sexuel et avec chaque partenaire tant que vous n’avez pas la certitude qu’il n’est pas porteur d’une IST », rappelle le site de l’Assurance-maladie, ameli.fr. Mais il existe des situations dans lesquelles le préservatif ne protège pas complètement.

C’est le cas du HSV-2 par exemple. Au cours des poussées d’herpès génital en effet, le préservatif ne protège que des lésions situées sur le sexe. « Si des lésions d’herpès sont présentes à proximité (sur la vulve, les cuisses, l’anus), le risque de contamination du partenaire est grand », peut-on lire sur ameli.fr. Durant ces périodes donc, « il est conseillé d’éviter les relations sexuelles, même protégées par un préservatif. »

Autres pratiques sexuelles

Mais il n’y a évidemment pas que la pénétration vaginale dans la sexualité. « Pour la pénétration vaginale et anale avec les doigts : veillez à ce que la peau des doigts ne présente pas de lésions (écorchures, blessures), et qu’ils aient été nettoyés avant toute pénétration », conseille ainsi preventionsida.org.

« Pour la fellation, le cunnilingus et l’anulingus, la meilleure protection est d’utiliser soit un préservatif, soit un carré de latex. Si ce n’est pas le cas, il est important de vous assurer qu’il n’y ait pas de plaies (ou sang des règles) ou symptômes visibles (chancres, verrues, etc.) au niveau de la bouche, du pénis, du vagin ou de l’anus afin de réduire les risques d’infection à une IST. »

Vaccination, dépistage et traitement

Contre certaines IST comme l’hépatite B et les infections à papillomavirus, il existe un vaccin efficace qui constitue la meilleure méthode de prévention. Pensez à vérifier auprès de votre médecin que vous êtes à jour de ces vaccinations.

Autre outil de prévention contre ces infections : le dépistage. « Faites-vous dépister des IST de manière régulière si vous avez plusieurs partenaires et à chaque fois que vous souhaitez arrêter le préservatif avec un nouveau partenaire régulier », conseille ameli.fr.

Enfin, et c’est seulement valable contre le VIH, il existe un traitement préventif pour certaines personnes particulièrement exposées : la PrEP. Cette Prophylaxie Pré-Exposition « est une stratégie de prévention du VIH. Elle consiste à prendre un médicament antirétroviral de manière continue ou discontinue pour éviter d’être contaminé par le VIH », explique Sida-info-service.org. De même, « le TasP (Treatment as Prevention), c’est-à-dire le traitement qu’une personne séropositive prend contre le VIH, représente également un moyen de prévention puisqu’il permet d’empêcher la transmission du virus », ajoute le site.

  • Source : ameli.fr – Sida-info-service.org - preventionsida.org

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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