L’anorexie : les filles, mais aussi les garçons !

20 avril 2001

L’anorexie mentale, qui affecte en priorité les jeunes adolescentes, progresse. Elle touche désormais de jeunes garçons, des adultes, mais aussi des personnes âgées. Et chez un malade sur cinq, l’issue de la maladie est fatale !

L’anorexie, qui touchait 2% des adolescents il y a dix ans, frappe aujourd’hui 5% des jeunes. Les filles sont toujours en majorité. Parce qu’elles sont victimes de problèmes psychologiques liés à l’adolescence ou, très souvent, deviennent des « fashion victims » (victimes de la mode) obsédées par la maigreur.

L’anorexie mentale est définie par une perte de poids supérieure à 15%. Mais aussi par la peur irraisonnée de grossir, des troubles de l’image corporelle et du comportement alimentaire, tout cela sans maladie psychologique associée. L’anorexique refuse de s’alimenter. Ou bien au contraire, il s’agit d’une personnalité boulimique qui se force à vomir. Et lorsque la perte de poids atteint un tiers de la masse corporelle, l’hospitalisation est indispensable.

Le phénomène connu chez les jeunes filles s’étend à présent chez le jeune garçon. Mais aussi chez certains adultes de 30 à 40 ans, qui commencent leur anorexie après 20 ans. La guérison est possible chez environ 60% des adolescents et 50% des adultes. A condition de s’en tenir à des prescriptions positives qui évitent les interdits, tienne compte des habitudes culturelles et, bien sûr, des préférences du patient.

  • Source : Journées nationales de diététique, 6 avril 2001

Destination Santé
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