











Accueil » Santé Publique » Environnement » L’Assemblée nationale dit NON aux phtalates, parabènes et alkylphénols
Les phtalates se retrouvent dans une large gamme de produits industriels, ménagers et de consommation. Et la liste est longue : dans des huiles et lubrifiants, des détergents, des emballages alimentaires, des adhésifs, des peintures, des encres, des produits pharmaceutiques, des chaussures… L’Union européenne les avait déjà interdits dans les articles de puériculture, les jouets et les cosmétiques, mais leur usage reste autorisé dans de nombreux autres produits d’utilisation courante. Selon les auteurs de la proposition, les phtalates « auraient des effets délétères sur la mise en place du potentiel reproducteur masculin dans l’espèce humaine».
De leur côté, les parabènes entrent dans la composition de plus de 80% des cosmétiques (shampooings, mousses à raser…). « Ils sont suspectés de provoquer des cancers du sein et d’être néfastes à la fertilité masculine » continuent les auteurs.
Enfin, les alkylphénols sont généralement incorporés comme agents émulsifiants dans les cosmétiques. Selon la proposition de loi, « le plus dangereux serait le nonylphénol dont l’activité hormonale (œstrogène) est prouvée, risquant de dégrader la qualité du sperme et de provoquer des atteintes à l’ADN. »
Une première victoire pour certaines ONG, comme le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) et des associations de consommateurs qui demandaient une « substitution immédiate de ces perturbateurs endocriniens ». Ces dernières qui maintenant, demandent « aux Sénateurs de voter massivement cette proposition de loi. »
Pour aller plus loin :
Proposition de loi visant à interdire l’utilisation des phtalates, des parabènes et des alkylphénols.
Source : BEUC, 3 mai 2011 ; Assemblée nationale, 4 mai 2011
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