L’hôpital à domicile en fin de vie est-il un bon choix?

12 avril 2000

Comment déterminer si l’hospitalisation à domicile des malades en fin de vie permet réellement de modifier la proportion des patients qui décèdent chez eux? Pour ces malades, mourir au milieu des leurs est souvent une manière d’adoucir les derniers moments. Les soins palliatifs progressent et sont de mieux en mieux reconnus. Même en France, en dépit du retard accumulé.

Une équipe britannique vient de publier une étude qui, prenant en compte 229 malades hospitalisés dans le cadre d’unités de soins palliatifs, soit à l’hôpital dans 43 cas, soit à domicile pour 186 d’entre eux, tente de faire le point sur la manière dont se déroulent les derniers jours. Parmi les malades hospitalisés, 58% ont pu revenir chez eux pour leurs ultimes moments. A l’opposé, 67% de ceux qui bénéficiaient de soins à domicile y sont restés jusqu’au terme. Alors certes, les morts à domiciles paraissent plus nombreuses dans le second cas. La différence n’est pourtant pas significative au plan statistique. Comment concilier l’inconciliable, pour organiser de telles comparaisons? Les notions de double aveugle, de répartition aléatoire des malades paraissent incompatibles avec le respect du patient, de ses choix et de son intimité. Le progrès, décidément, va bien lentement…

  • Source : BMJ, 4/12/1999

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils