











Une étude auprès de 840 anciens combattants américains hospitalisés a montré que 32,2% dentre eux avaient souffert dincontinence urinaire au cours de lannée précédente. « Souffert ». Le mot nest pas trop fort. Tous ont assuré que ce problème avait affecté leur vie sociale et personnelle, leur activité quotidienne et leur capacité à voyager de manière indépendante. Plus préoccupant encore: 75% auraient voulu être pris en charge, mais 32% seulement ont osé en parler au personnel soignant.
En France, pratiquement 5 millions de personnes souffrent dincontinence urinaire ou digestive. Leurs problèmes vont de la simple fuite aux tableaux de grande incontinence chronique. Mais ils convergent vers un résultat unique: la perte dautonomie, limpossibilité du maintien à domicile et la grabatisation.
Or il existe de nombreuses solutions. Certaines nécessitent du matériel, mais la rééducation du périnée ou des sphincters apporte aussi de réels bienfaits. Pour être efficace la prise en charge doit être précoce. Le besoin doit en être évoqué sans pudeur inutile par le malade ou sa famille. Le médecin ou linfirmière sauront apporter aide et conseils pratiques. Le besoin doit en être évoqué sans pudeur inutile par le malade ou sa famille.
Source : Annals of Internal Medicine, April 4, 2000, 547
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