L’industrie pharmaceutique française se tourne vers le grand public
22 novembre 2002
Les 350 adhérents du Syndicat national de l’Industrie pharmaceutique (SNIP) se reconnaissent depuis hier comme Les entreprises du Médicament (Leem). Au-delà d’un simple changement de nom, ils revendiquent leur rôle d’entrepreneur sur un service reconnu de tous, le médicament.
Des entrepreneurs autrefois frileux qui s’ouvrent désormais au grand public pour expliquer, informer, éduquer. Expliquer le rôle de l’industrie pharmaceutique. «Nous sommes trop souvent perçus à travers nos démarches commerciales, alors que la contribution de notre recherche et de notre industrie à la santé de tous est sous-estimée » confie Bernard Lemoine, vice-Président du Leem.
Cette ouverture au public et cette volonté d’informer et d’éduquer se traduisent par une première démarche vers l’opinion. Les entreprises du Médicament parrainent en effet une nouvelle série de programmes courts proposée par France Télévision, intitulée « un coeur qui bat ».
Infirmières, médecins, patients atteints de cancers, de la maladie de Parkinson, chercheurs en biologie… A partir de ce samedi et pendant un an, plus de 210 de ces petits programmes seront diffusés. Des témoignages forts qui, sans angélisme, transmettent un message d’espoir et de mobilisation. Ils mettent particulièrement l’accent sur l’aspect psychologique dans le combat contre la maladie.
Dans l’avenir, les responsables du Leem entendent poursuivre leurs efforts d’ouverture. Objectif avoué : améliorer l’image d’un secteur perçu par le public uniquement sous son aspect industriel et commercial. Et démontrer qu’au contraire, les entreprises du Médicament sont des acteurs de la santé à part entière.