











La mauvaise observance des traitements de longue durée par les malades chroniques, ceux qui souffrent daffections cardiovasculaires, du VIH/SIDA ou de dépression par exemple, est un problème croissant.
Pour la Fédération internationale pharmaceutique (FIP), la solution passe par lécoute et le conseil. Dans les pays développés, la proportion de malades chroniques respectant leur traitement nest que de 50 %. Et tout porte à croire quelle est plus faible encore dans les pays en développement.
A cela plusieurs raisons. Si un malade ne prend pas son traitement, cest parce quil na pas compris à quoi il servait ou parce quil sous-estime sa maladie. Ou encore lassociation de médicaments trop nombreux provoque des effets indésirables mal supportés. Sans oublier bien évidemment, le sentiment éprouvé par beaucoup de malades, que leur traitement nest pas toujours efficace.
A cet égard, comme à beaucoup dautres, le rôle du pharmacien est essentiel. Dans une résolution, la FIP recommande ainsi à ses membres de simpliquer plus étroitement dans le suivi de lobservance, et de se comporter comme de véritables partenaires à légard des patients en engageant un dialogue approfondi et en appliquant des techniques éducatives.
Elle souhaite aussi que les pouvoirs publics ou que les tiers finançant les systèmes de santé développent des campagnes dinformation sur ce sujet à destination du grand public. Elle demande aux organisations professionnelles de pharmaciens dapporter leur soutien à de telles initiatives.
LOMS de son côté, dans son rapport 2003 sur ladhérence au traitement, souligne que celle-ci « requiert lagrément du malade » et que celui-ci devienne un réel partenaire des soignants dans la mise en oeuvre de son traitement. LOMS considère que ladhérence au traitement est un investissement rentable qui permet déviter des dépenses excessives aux systèmes de santé.
Source : le Fil de la FIP, 10 septembre 2003
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