La camomille romaine, la plante adoucissante

27 mars 2012

Cette plante herbacée de la famille des Astéracées pousse en Europe occidentale et méridionale. Les fleurs et les capitules sont les parties utilisées en phytothérapie. Une fois séchées, elles doivent être conservées à l’abri de la lumière et de l’humidité. Elles sont ensuite principalement utilisées en infusions. Elles peuvent aussi entrer dans la composition de collyres, de bains de bouche ou de pastilles à sucer. La camomille romaine enfin, peut être consommée fraîche.

Des polyphénols et une huile essentielle confèrent à la camomille romaine ses principales vertus, antispasmodiques, digestives et anti-inflammatoires. La camomille est reconnue comme un vrai remède de grand-mère. Ses qualités sédatives en feraient un agent calmant très doux. Elle apaiserait aussi les rages de dents et les douleurs auriculaires.

La camomille romaine serait également efficace pour soulager les indigestions, la constipation ou les diarrhées.
En usage externe, elle est prescrite comme adoucissant et antiprurigineux dans le traitement des affections dermatologiques, des irritations oculaires, du mal de gorge… Enfin elle est aujourd’hui très recherchée en cosmétologie, notamment pour la préparation de shampooings éclaircissants.

A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.

  • Source : Phytothérapie, la santé par les plantes, Vidal éditeur - Plantes médicinales, Gründ

Aller à la barre d’outils