La chimiothérapie orale : un vrai plus !

Les patients disposent aujourd’hui contre certains cancers, de traitements qui changent la vie ! Aussi efficace que la forme intraveineuse, la chimiothérapie orale offre en effet aux malades un confort très supérieur, et de nombreux avantages.

Disponible en comprimés ou en capsules, la chimio par voie orale nécessite toujours bien entendu, que la prescription soit le fait d’un spécialiste en cancérologie. En revanche, elle est désormais délivrée en ville, c’est-à-dire pratiquement, chez le pharmacien.

Par ailleurs, le passage à cette forme de traitement change vraiment le quotidien des malades… « Ils retrouvent une vraie qualité de vie », souligne le Dr Delozier, oncologue au centre anticancéreux François Baclesse de Caen. La prise du médicament est incomparablement plus facile. Rendez-vous compte, le patient ne doit plus se déplacer aussi souvent à l’hôpital ! C’est un point essentiel car il supprime l’attente et une bonne partie du stress. Le patient ainsi traité va pouvoir maintenir son activité professionnelle et même partir en vacances ! Des détails qui comptent énormément…

Pour autant, la relation avec l’hôpital perdure et l’oncologue reste responsable de ses malades. C’est lui qui garde la maîtrise des bilans, durant le traitement et à la fin de ce dernier. « Nous devons surveiller nos patients. Généralement je leur prescrits des traitements pour une durée de trois semaines. Ensuite ils reviennent me voir pour une nouvelle prescription. A ce moment-là nous faisons le point au cours d’une consultation médicale classique. »

Pas surprenant que pratiquement 90% des malades se prononcent en faveur de la chimio orale. Et les deux tiers affirment qu’elle les aide à mieux faire face à leur maladie. Quant aux résultats, les études comparant l’efficacité de la chimiothérapie administrée par voie intraveineuse ou par voie orale n’ont montré aucune différence.

Aujourd’hui , ces chimiothérapies orales ne s’appliquent pas à tous les cancers. Mais la liste va s’élargissant, et comprend déjà des tumeurs très fréquentes comme par exemple les cancers du sein (Navelbine, Capécitabine) et du poumon (Navelbine).

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  Source : Etude de l’Institut Européen du Cancer, Enquête BVA « l’opinion des femmes à l’égard de la chimiothérapie par voie orale », novembre 2005