











Accueil » Médecine » Dermatologie » Cellulite : tout savoir sur cette lypodystrophie superficielle
© Natalia Stepowaya/Shutterstock.com
Comme le souligne la Société française de dermatologie (SFD), la cellulite désigne « un amas graisseux sous-cutané ». Elle le qualifie de « disgracieux » en référence à ces légers plis de peaux qu’elle occasionne, lui donnant un aspect bosselé.
Les spécialistes parlent eux, d’une lipodystrophie superficielle, définie comme une distribution anormale des masses adipeuses de l’organisme. Celle-ci est accompagnée d’une augmentation de la masse graisseuse de la partie superficielle de l’hypoderme, le tissu cellulaire de la couche profonde de la peau, situé sous le derme. En d’autres termes, il s’agit des cellules graisseuses –appelées adipocytes – qui stockent de la graisse et prennent ainsi du volume. Deux autres facteurs sont associés : une rétention d’eau et une fibrose de tissus dits « péri-adipeux ».
Deux causes principales se dégagent pour expliquer ce phénomène :
Pour autant, « même les personnes sans surpoids avec une bonne condition physique peuvent avoir de la cellulite », précise sur son site internet, le Dr Christelle Santini. Laquelle préconise sur le plan de la prise en charge, de débuter par un rééquilibrage alimentaire qui laisse moins de place au gras et au sucré et davantage à des aliments comme les fruits et les légumes. Sans oublier la reprise d’une activité physique régulière.
Pour le reste, la SFD mentionne les traitements par lasers dermatologiques. Ils visent la destruction « des adipocytes sans aspiration avec déplacement d’une sonde-laser dans la graisse sous-cutanée. C’est l’endo-laser qui par un mouvement de va-et-vient va provoquer une adipocytolyse ou destruction par la chaleur ou effet thermique des cellules ».
Elle ajoute qu’il existe d’autres techniques dont l’objectif est de drainer ou détruire les adipocytes avec des machines « de type radiofréquence ou ondes acoustiques ». Dans tous les cas, les résultats ne demeurent pas pleinement garantis, à en croire la science. Au même titre que le massage ou l’automassage qui peuvent aussi être prodigués.
Source : Cosmétologie et dermatologie esthétique, 12 novembre 2007 [50-480-A-10] - Site du Dr Christelle Santini – SFD : https://dermato-info.fr/
Ecrit par : David Picot – Edité par Emmanuel Ducreuzet
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