











Accueil » Santé Publique » La ficaire, c’est l’herbe aux hémorroïdes
Elle doit son nom en fait, à ses tubercules en forme de figues. D’une hauteur de 10 cm à 30 cm, cette plante vivace se reconnait en mars-avril à ses fleurs d’un jaune doré éclatant. Le fruit pour sa part, est dit « akène » car il est uniquement composé d’un noyau. Comme le gland du chêne.
La ficaire, riche en vitamine C.
La ficaire est bien pourvue en hétérosides, des molécules appartenant à la famille des saponosides et reconnues pour leurs propriétés de vasoconstriction. Ils s’avèrent donc utiles dans le traitement de certains troubles circulatoires. Sa richesse en vitamine C en a fait un remède contre le scorbut. Elle s’avère également efficace contre les plaies gingivales, les enflures articulaires, la gale et encore les verrues. Enfin la ficaire est essentiellement prescrite en usage externe dans le traitement des hémorroïdes. Sous forme principalement de pommades, d’onguents ou de suppositoires.
La ficaire est considérée comme faiblement toxique. Cependant comme d’autres renonculacées, elle peut s’avérer irritante, voire rubéfiante. Autrement dit, elle est susceptible d’entraîner une congestion passagère au niveau de la peau. Ainsi un simple contact peut-il provoquer l’apparition d’une ampoule. Cet effet secondaire explique pourquoi elle est utilisée en usage externe, et non interne.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.
Source : Phytothérapie, la Santé par les plante, Vidal Editeur – Plantes médicinales, Gründ
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