











A la suite d’un accouchement des douleurs peuvent persister, qu’il y ait eu césarienne ou accouchement par voie basse, avec ou sans épisiotomie. La force musculaire diminue, une sensation de laxité peut survenir, et une incontinence urinaire peut s’installer. Tout cela ne favorise pas un confort optimal, et la rééducation périnéale prend alors toute sa place.
Tout d’abord sur le plan psychologique : avec la sage-femme ou le kinésithérapeute, vous disposez d’un moment durant lequel exprimer vos doutes et vos peurs, y compris quant à votre vie sexuelle. Et ces séances vous aideront à prendre conscience de la cicatrisation qui s’opère, avec un retour à la normale de la sensibilité.
Mais la rééducation périnéale apporte surtout un gain sur le plan physique. Elle améliore la force musculaire au niveau du plancher pelvien (le périnée) ce qui diminue les sensations de laxité, voire de béance qui subsistent après un accouchement. Et elle corrige les problèmes d’incontinence, qui peuvent avoir un impact négatif sur la sexualité : si vous craignez des fuites au moment du rapport, ce n’est pas la meilleure manière d’être à l’aise! L’incontinence peut d’ailleurs faire l’objet d’une prise en charge spécifique, si nécessaire. Enfin, « la rééducation post-partum aide à résoudre des problèmes douloureux, évitant leur chronicisation grâce à une prise en charge précoce », précise le Dr Brigitte Fatton, gynécologue au CHU de Clermont-Ferrand.
Source : 1ères journées Sexogyn, 28 et 29 mai, Marseille.
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.