Lampes basse consommation : attention, mercure
22 février 2011
Les Français s’équipent progressivement de lampes fluocompactes, que l’on appelle également des lampes basse consommation. Plus économes en énergie, plus durables – leur durée de vie s’échelonne de 6 000 à 10 000 heures – elles remplaceront définitivement les bonnes vieilles lampes à incandescence de 25 à 100 watts au1er septembre 2012, lorsqu’elles cesseront d’être commercialisées. Seulement, voilà : le taux de mercure contenu dans ces ampoules inquiète la Commission de la Sécurité des Consommateurs (CSC). Celle-ci aujourd’hui, rappelle quelques précautions d’usage.
– Les consommateurs devraient « privilégier l’achat de lampes affichant les quantités de mercure les plus faibles possibles », explique en effet la CSC. Depuis le 1er septembre 2010, cette quantité doit être indiquée sur l’emballage. Et si conformément à la directive n°2002/95/CE, les lampes ne peuvent contenir plus de 5mg de ce métal, la CSC propose de faire baisser ce niveau maximal à seulement 2mg ;
– « En cas de bris, les occupants du logement sont invités à ventiler longuement la pièce et à la quitter », poursuit la CSC. En outre, « les débris doivent être ramassés soigneusement, à l’aide de gants et de papier absorbant, et placés dans des sacs en plastique en évitant que les débris ne les percent ». Enfin, l’utilisation de l’aspirateur est à proscrire. En effet, « il contribue à mettre en suspension dans l’air des particules de mercure » que les occupants risquent ensuite, d’inhaler.
– Une fois usagées, ces lampes doivent être recyclées. Le consommateur peut les déposer dans un des points de collecte prévus à cet effet dans de nombreux magasins ou en déchetterie.
– Enfin, la CSC s’appuie sur le rapport de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) de juin 2010, selon lequel il est préférable « de se tenir à une distance minimale de 30 cm d’une lampe fluocompacte en cas d’exposition prolongée ». L’utilisation de ces lampes basse consommation est donc déconseillée pour une liseuse ou une lampe de chevet, voire pour une lampe de bureau…
La CSC demande enfin que les pouvoirs publics « déterminent les valeurs maximales d’exposition aux vapeurs de mercure acceptables dans l’air ambiant ». Pour aller plus loin, vous pouvez consulter l’avis relatif à la sécurité des personnes dans le cadre de l’utilisation de lampes fluocompactes en milieu domestique.
Aller plus loin :
– Directive n°2002/95/CE :
– <a href="https://destinationsante.com/IMG/pdf/Ademe_Rapport-perf-2009(1).pdf” target=”_blank”>rapport de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (juin 2010) ;
– Avis relatif à la sécurité des personnes dans le cadre de l’utilisation de lampes fluocompactes en milieu domestique.