Le bois, pas toujours sympa…

20 mars 2007

La poussière de bois est bien connue pour être responsable de cancers. Rien qu’en France, 308 000 salariés y sont exposés. Et ils risquent un cancer des corps caverneux, particulièrement redoutable. En première ligne, les ouvriers du bâtiment et de l’ameublement.

L’exposition aux poussières du bois représente un véritable enjeu de santé publique. Utilisé pour toutes sortes de constructions, le bois est en effet loin d’être inoffensif. Dans notre pays, la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) est fixée à 1mg de poussière par mètre cube d’air. Mais plus de la moitié des salariés serait exposée à des niveaux supérieurs… D’où l’absolue nécessité de porter un masque de protection.

Et pas n’importe lequel ! Les équipements de type masques chirurgicaux ne protègent en aucun cas les voies respiratoires. En revanche, les appareils de protection respiratoire de qualité professionnelle sont efficaces.

Les ouvriers les plus exposés sont ceux qui poncent et scient à longueur de journée, dans des locaux fermés. Mais également les bricoleurs… Sans masque, les conséquences sur la santé vont du simple saignement de nez à des cancers du nez et des sinus, ou du poumon. Il n’est pas rare non plus de voir des travailleurs développer de l’eczéma, des dermites, des rhinites allergiques et même de l’asthme.

Le phénomène est considérable. Les cancers dus à l’inhalation des poussières de bois sont aujourd’hui la deuxième cause de cancers professionnels reconnus, après l’amiante. Pour plus de renseignements, consultez le site de l’Institut national de Recherche et de Sécurité (INRS), sur http://www.inrs.fr.

  • Source : Travail & Sécurité, mars 2007

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