











Accueil » Médecine » Cancers » Cancer de l’ovaire : un suivi gynécologique, même après la ménopause, est primordial
© SORASIT SRIKHAM-ON/Shutterstock.com
Le cancer de l’ovaire peut être asymptomatique pendant longtemps. C’est pourquoi il est malheureusement souvent diagnostiqué à un stade avancé, lorsque les cellules cancéreuses ont proliféré vers d’autres organes et tissus à proximité. Et même lorsque des symptômes apparaissent, ils ne sont pas spécifiques à la maladie et peuvent être confondus avec de nombreuses autres pathologies : troubles digestifs (ballonnements, nausées, troubles du transit…), troubles gynécologiques (pertes vaginales anormales, tensions dans les seins…), troubles respiratoires (essoufflement, douleurs thoraciques…), altération de l’état général (fatigue, perte de poids…).
Selon IMAGYN, association de patientes atteintes de cancers gynécologiques, « 75 % des patientes sont diagnostiquées à un stade avancé, lorsque la maladie s’est déjà propagée au-delà de l’ovaire. Pour elles, le pronostic vital est souvent engagé à court terme : 25 % décèdent dans les trois mois, et plus de 40 % dans l’année. »
L’âge médian au diagnostic du cancer de l’ovaire est de 65 ans en France. Malheureusement, c’est souvent à cet âge que les femmes ont tendance à espacer, voire à arrêter, leurs consultations gynécologiques. « La ménopause n’est pas la fin du suivi gynécologique, mais une étape clé dans le parcours de prévention », insiste Coralie Marjollet, présidente de l’association IMAGYN. Un suivi régulier permet en effet de détecter plus précocement d’éventuels signes d’alerte et d’orienter vers les examens appropriés.
Vous l’avez compris, maintenir un suivi gynécologique régulier, même après la ménopause, et à être attentives aux signaux d’alerte est primordial. « La sensibilisation de la communauté médicale et des femmes aux premiers signes de la maladie, mais aussi la recherche active autour de programmes de dépistage, devraient nous permettre de diagnostiquer cette maladie plus tôt, et améliorer le pronostic des patientes », souligne ainsi le Pr Benoît You, oncologue médical aux Hospices Civils de Lyon.
Source : Association IMAGYN - Abbvie
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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