











En France d’après une récente étude de l’INSEE, un ménage sur trois se plaint du bruit. Le trafic routier serait ainsi le principal pourvoyeur de nuisances sonores, aussi bien dans l’habitat individuel que collectif.
En plus de la circulation, les ménages font également référence aux logements voisins et aux parties communes. Dans l’habitat individuel, les logements anciens entraînent le plus de plaintes. Dans les collectifs en revanche, les bâtiments érigés entre 1949 et 1974 semblent les moins bien isolés sur le plan phonique.
Le moins que l’on puisse dire est que le constat n’est pas nouveau ! Par ailleurs, de nombreux travaux ont déjà montré les effets du bruit sur la santé. Celui-ci entraîne des conséquences directes pour l’individu dont la fatigabilité, la capacité de concentration, l’humeur générale et la qualité du sommeil se trouvent altérés.
Pour les enfants, les nuisances sonores peuvent être la source de difficultés diverses, évidemment susceptibles d’affecter la scolarité. Quant aux adultes, la tension à laquelle ils sont ainsi soumis peut être à l’origine d’une consommation accrue de médicaments et notamment de psychotropes. Une bonne nouvelle : l’insonorisation des logements semble s’améliorer. Aujourd’hui, 55% des ménages la jugent bonne, contre 49% en 1996. Reste le problème irrésolu des bruits de l’environnement, pour lequel nous vous renvoyons notamment au dossier publié par Destination Santé il y a déjà… plus de 2 ans !
Source : Panorama du Médecin n°4882, Erpurs.
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