Le burn-out parental, plus fréquent dans les pays occidentaux

22 mars 2021

L’épuisement parental lié au stress prend de plus en plus d’ampleur dans notre société. Mais tous les pays ne sont pas touchés de la même façon. Selon une étude d’envergure mondiale, les pays occidentaux, « souvent plus individualistes », seraient les plus concernés.

L’ampleur du burn-out parental varie-t-il en fonction des cultures des pays? Cette question est au cœur de la première étude internationale sur le sujet pour laquelle des centaines de chercheurs de 42 pays différents se sont mobilisés. C’est dire si l’épuisement des parents intéresse la communauté scientifique mondiale.

Les résultats de ces recherches sont sans appel: « les pays occidentaux, riches et individualistes, qui ont en moyenne peu d’enfants, sont les plus touchés par le phénomène », expliquent Isabelle Roskam et Moïra Mikolojaczak, chercheuses à l’Université catholique de Louvain (Belgique) qui ont initié et coordonné cette étude. « La prévalence varie beaucoup d’une culture et d’un pays à l’autre. Nos pays individualistes cultivent le culte de la performance et du perfectionnisme. La parentalité y est une activité très solitaire, contrairement aux pays d’Afrique par exemple davantage collectivistes. »

Quant à la question « Quelles mesures pourrait-on prendre pour prévenir le stress dans la parentalité ? », les chercheuses répondent que « la première serait de raviver dans nos cultures la dimension de partage et d’entraide entre parents au sein d’une communauté. Et aussi de sortir du culte du parent parfait en prenant un peu de distance… »

  • Source : Université catholique de Louvain, 18 mars 2021

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

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