











Des cas d’interactions graves liées au millepertuis ont été signalés en présence de médicaments, dont certains très courants. C’est le cas de la digoxine, de la théophylline, d’anticoagulants à base d’anti-vitamine K, des contraceptifs oraux ou de certains antidépresseurs. C’est également vrai pour des médicaments moins courants comme la ciclosporine ou l’indinavir, un traitement de l’infection à VIH.
L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) recommande logiquement de ne pas utiliser de millepertuis chez les personnes prenant ces médicaments, mais ce n’est pas si simple … Les pharmaciens sont seuls autorisés à le délivrer. Ils connaissent leurs malades, naturellement. Toutefois, cette plante médicinale est utilisée dans une foule d’indications où son caractère de remède « naturel » la fait apprécier. Dans le désordre, citons la constipation ou la cellulite, l’énervement, les spasmes, les troubles respiratoires, les infections, l’énurésie…
Bien des malades peuvent y recourir par automédication. Donc sans conseil. Alors rappelons que justement, tout médicament actif devrait faire l’objet d’une recherche de conseil qualifié. N’oubliez pas que même les plantes peuvent faire du mal… N’oubliez pas que même les plantes peuvent faire du mal…
Source : Surveillance du VIH-SIDA en Europe, rapport trimestriel n°54, CESES de 94 Saint Maurice, France.
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