











« Le paludisme entrave la santé, le développement des enfants et sape léconomie des pays africains. » Le Dr David Nabarro, Directeur exécutif de lOMS, rappelle que chaque année 300 millions de nouveaux cas de paludisme sont diagnostiqués dans le monde. Ils entraînent plus dun million de décès, pour la plupart de jeunes enfants en Afrique. Cest un véritable drame. Et il sexplique par le fait que seulement 2% des petits africains dorment sous une moustiquaire imprégnée dinsecticide.
Pourtant, daprès le rapport présenté le 25 avril à Abuja, la capitale du Nigeria, il serait possible de faire pratiquement reculer le paludisme de moitié. Il suffirait pour cela daméliorer la disponibilité des moustiquaires. « Cest un objectif à portée de main. Pour y parvenir, il nous faut maintenant obtenir que les dirigeants du secteur public et du secteur privé sengagent », affirme le Dr Gro Harlem Brundtland, Directeur général de lOMS. Dans cet esprit, les responsables du programme « Faire reculer le paludisme » sattachent à trouver les moyens de fournir aux familles africaines les plus exposées, et pour les 5 ans à venir, des moustiquaires, des rideaux et des écrans de tissu imprégnés dinsecticides. Il serait possible de faire pratiquement reculer le paludisme de moitié.
Source : Circulation, 22 juin 1998.
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