Le paludisme: un frein économique pour l’Afrique

02 juin 2000

« Le paludisme entrave la santé, le développement des enfants et sape l’économie des pays africains. » Le Dr David Nabarro, Directeur exécutif de l’OMS, rappelle que chaque année 300 millions de nouveaux cas de paludisme sont diagnostiqués dans le monde. Ils entraînent plus d’un million de décès, pour la plupart de jeunes enfants en Afrique. C’est un véritable drame. Et il s’explique par le fait que seulement 2% des petits africains dorment sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide.

Pourtant, d’après le rapport présenté le 25 avril à Abuja, la capitale du Nigeria, il serait possible de faire pratiquement reculer le paludisme de moitié. Il suffirait pour cela d’améliorer la disponibilité des moustiquaires. « C’est un objectif à portée de main. Pour y parvenir, il nous faut maintenant obtenir que les dirigeants du secteur public et du secteur privé s’engagent », affirme le Dr Gro Harlem Brundtland, Directeur général de l’OMS. Dans cet esprit, les responsables du programme « Faire reculer le paludisme » s’attachent à trouver les moyens de fournir aux familles africaines les plus exposées, et pour les 5 ans à venir, des moustiquaires, des rideaux et des écrans de tissu imprégnés d’insecticides. Il serait possible de faire pratiquement reculer le paludisme de moitié.

  • Source : Circulation, 22 juin 1998.

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