Le pet vaginal, un peu d’air et c’est tout
25 novembre 2021
Un pet devant témoin est souvent source de honte. Il en est de même pour ce qu’on appelle à tort, le pet vaginal. En effet, ce dernier n’a de commun avec les flatulences que le nom. Explications.
« Le pet vaginal est une émission d’air du vagin provoquant un bruit proche du « prout » émis lors des flatulences anales », décrit très justement le site Fil Santé jeunes. Et c’est bien là le problème ! Lorsqu’une femme émet de façon involontaire un de ces bruits, elle se sent gênée. D’autant qu’en général il survient après ou (pire ?) pendant un rapport sexuel.
En effet, contrairement au pet anal qui « résulte d’une accumulation de gaz dans les intestins générés par la digestion », son homonyme vaginal est lié à « une diminution du tonus musculaire des parois du vagin qui n’entourent pas bien le pénis lors d’un rapport sexuel. Cela favorise l’entrée d’air dans le vagin ». Ensuite, « le vagin (…) le rejette dès qu’il y a une possibilité ».
N’ayant donc aucun rapport avec le système digestif contrairement aux flatulences anales, le pet vaginal ne produit aucune odeur.
Qui est concernée ?
« Les hypotonies sont plus fréquentes chez les femmes qui ont accouché plusieurs fois car « l’entrée » du vagin est plus détendue », précise le site Fil Santé jeunes. « Cependant, il arrive que des jeunes filles connaissent aussi cette situation » due à une forte lubrification vaginale. Les pets vaginaux peuvent concerner n’importe quelle femme en somme.
Que faut-il faire ?
Ce phénomène est tout à fait naturel et sans danger pour la santé. Toutefois, s’il entraîne chez vous une profonde gêne, vous pouvez consulter une kinésithérapeute spécialisée dans la rééducation périnéale afin de renforcer votre « plancher » musculaire. Et si rien n’y fait, il est possible d’avoir recours à un traitement qui consiste en une injection d’acide hyaluronique après application d’une crème anesthésiante. Mais l’injection doit être renouvelée dans les 6 à 12 mois et coûte, selon le site du Dr Virginie Pons, chirurgienne esthétique à Cavaillon, entre 400 à 800 euros pour 1 à 2 seringues d’acide hyaluronique.
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Source : Fil santé jeunes - site du Dr Virginie Pons, chirurgie esthétique
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Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet