Le syndrome du côlon irritable : comprendre et soulager ce trouble digestif courant

13 septembre 2024

Gaz, douleurs abdominales, troubles du transit... Le syndrome de l'intestin irritable, aussi appelé colopathie fonctionnelle, touche de nombreuses personnes. Bien qu'il ne présente pas de danger pour la santé, ce trouble digestif chronique peut considérablement impacter le quotidien des patients. Découvrez les principaux symptômes et les options de prise en charge de cette pathologie encore mal comprise.

Caractérisé par des douleurs abdominales, un inconfort digestif et des troubles du transit, ce syndrome concerne tous les âges, avec une plus forte prévalence entre 30 et 40 ans, et deux fois plus de femmes touchées que d’hommes.

Les mécanismes à l’origine de ce syndrome sont multiples et encore mal compris. Parmi les facteurs impliqués, on trouve des troubles de la motricité intestinale ou encore une perturbation du microbiote intestinal.

Le stress, la fatigue, certains aliments et des infections gastro-intestinales peuvent déclencher ou aggraver les symptômes. Une consommation élevée d’aliments ultra-transformés semble également associée à un risque accru .

Parmi les symptômes justement, on trouve des douleurs abdominales, souvent soulagées par l’émission de selles ou de gaz, des ballonnements et flatulences, des troubles du transit (constipation, diarrhée ou alternance des deux).

Pour poser le diagnostic, ces symptômes doivent être présents au moins un jour par semaine sur une période de trois mois.

L’évolution du syndrome est généralement chronique, alternant entre des périodes de crise et d’amélioration. Ce syndrome n’augmente pas le risque de cancer du côlon ni de maladies inflammatoires chroniques intestinales. Cependant, il est souvent associé à d’autres troubles tels que des maux de tête, l’endométriose, la fibromyalgie ou encore le syndrome de fatigue chronique.

Comment soulager ce syndrome ?

Il existe plusieurs approches pour atténuer les symptômes et améliorer la qualité de vie. Cela passe par :

  • La pratique d’une activité physique. Elle améliore non seulement la qualité de vie globale, mais aide également à réduire l’anxiété, améliore le sommeil et stimule le fonctionnement intestinal.
  • L’adoption de bonnes habitudes alimentaires : manger à des horaires réguliers, éviter les repas trop copieux, prendre le temps de manger lentement et de mastiquer…
  • L’adaptation de votre alimentation : consommez des fibres, buvez suffisamment, limitez les boissons contenant de la caféine, les boissons gazeuses et l’alcool, réduisez la consommation d’aliments gras et de ceux aliments producteurs de gaz (choux…).

Une bonne hygiène de vie est primordiale dans la mesure où il n’existe pas de médicaments permettant de guérir définitivement le syndrome de l’intestin irritable.

A noter : n’hésitez pas à consulter votre médecin en cas de sang dans vos selles ou en cas de selles noires, en cas d’antécédents familiaux…

  • Source : Ameli.fr

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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