Le tour du monde de la veine

20 mars 1997

D’un pays à l’autre, la fréquence à laquelle se manifeste la maladie veineuse peut varier dans des proportions considérables. Globalement, c’est une maladie peu courante dans les pays du Tiers-Monde -Afrique, Asie du sud-est – mais elle peut atteindre 20% de la population voire davantage dans les pays industrialisés. Les particularités raciales, l’hygiène de vie, les habitudes de posture – travail assis ou debout, par exemple – , certains facteurs nutritionnels même ont chacun une part de responsabilité.

Par ailleurs, il semblerait bien qu’on assiste à la « montée en puissance » de certains facteurs environnementaux – type et degré de pénibilité du travail, habitudes de chauffage et d’habillement… -. C’est ainsi que les africains qui vivent depuis une ou deux générations aux Etats-Unis ou en Europe ont une pathologie veineuse proche de celle des européens de souche.

Si l’Ouganda et la Nouvelle Guinée sont en bas de l’échelle avec 0,1% d’atteinte veineuse dans leur population, le Brésil dépasse les 40%. Heureux japonais: bien qu’ils vivent dans un pays industrialisé, ils ont cinq fois moins de varices que les britanniques. Les Japonais ont cinq fois moins de varices que les britanniques!

  • Source : OMS, Rapport de la santé dans le monde 1997

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