Les cheveux font partie de notre image corporelle…

01 février 2001

…Or certains traitements peuvent provoquer leur chute voire, dans le cas de certaines chimiothérapies anticancéreuses, leur disparition totale. Même passagère, cette période constitue alors pour le ou la malade une épreuve supplémentaire toujours trop longue. Certes, cet effet secondaire de la chimio est accepté par les malades en raison du bénéfice espéré.

Il n’en reste pas moins que cette alopécie iatrogène – en d’autres termes une « calvitie provoquée par le médecin » – est une atteinte sérieuse à l’intégrité physique et à l’image corporelle. Bien des patients la ressentent comme une détresse supplémentaire. Il est important d’anticiper la perte des cheveux. Ainsi le traitement aura-t-il des chances de passer inaperçu de l’environnement social, sinon familial.

Les « chevelures d’appoint » peuvent aujourd’hui être portées 24 heures sur 24. Dans certains cas, il est même possible de les conserver sous la douche ou pour nager ! Autre bonne nouvelle, les médecins et les soignants sont de mieux en mieux formés pour orienter les malades. Même l’assurance maladie prend en charge une partie de l’adaptation, le reliquat pouvant être assumé par les assurances complémentaires.

Enfin il n’est plus nécessaire d’aller dans des établissements spécialisés dans « l’orthopédie et la postiche », ce qui était ressenti comme une forme de stigmatisation. Un réseau national de 80 coiffeurs-visagistes s’engagent à restituer au patient sa coiffure habituelle dans ses moindres détails, généralement en une heure et à partir de 700 francs. Pour en savoir davantage, vous pouvez appeler Any d’Avray de la part de Destination Santé au 01 42 60 21 42.

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