Les jardins publics, sources de bien-être

05 juin 2020

Alors que la capitale a récemment rouvert ses parcs et jardins , une étude suisse montre à quel point ces lieux sont essentiels pour notre bien-être.

Un espace libéré des tâches domestiques, un lieu pour cultiver l’amitié ou l’amour, un endroit qui permet de vivre un sentiment de liberté absent ailleurs, une manière de faire partie d’un groupe tout en restant seul sur son banc… C’est un peu tout cela les jardins publics. Et bien plus encore.

En tout cas si l’on en croit les habitants de 4 grandes villes asiatiques (Chennai, Singapour, Manille et Shanghai) interrogés dans le cadre d’une étude qui vient de paraître. Mais là où ce travail varie des études déjà conduites sur le sujet, c’est que les auteurs ont utilisé des notions moins subjectives que le bonheur. Ils ont en effet mis au point une liste de ce qu’ils appellent « 9 besoins protégés ».  Ces besoins correspondent « à ce que la société peut assurer à la population à travers le fonctionnement de son secteur public », expliquent les auteurs (Université de Genève). « Disposer des biens satisfaisant les besoins vitaux, vivre dans un environnement agréable, se développer en tant que personne, faire partie d’une communauté… ».

Il ressort que les parcs répondent, à des degrés divers, à presque tous ces besoins. « Les gens y effectuent différents types d’activités, par exemple faire de l’exercice, converser avec d’autres, lire un livre, rencontrer un groupe ou se renseigner sur la biodiversité dans les parcs. Ce sont des espaces très inclusifs, où tout le monde est plus facilement admis », expliquent les auteurs. « Les parcs jouent un rôle essentiel dans le bien-être des individus, toutes classes sociales confondues ». En clair, un accès limité ou une fermeture (comme ce fut le cas durant le confinement), pourrait accroître les inégalités en matière de bien-être.

  • Source : Université de Genève, 27 mai 2020

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Aller à la barre d’outils