Les moustiquaires exonérées de taxes et de droits de douane

08 septembre 2000

Voilà une idée qui devrait accélérer la lutte antipaludique en Afrique. L’Ouganda vient de décider l’exonération de toutes taxes et droits de douane pour les moustiquaires et insecticides utilisés dans la lutte contre le paludisme. L’an dernier, la Tanzanie avait été la première à aller dans ce sens. Ce pays avait alors abaissé de 5 % la part conjuguée des taxes et droits.

C’est une décision importante. En Tanzanie les moustiquaires coûtent en moyenne 3,50 dollars. C’est un prix abordable, comparé aux 30 à 45 dollars demandés dans des pays comme le Soudan ou le Swaziland. Pour les populations africaines, le prix est un obstacle réel à la prévention. Seuls 3 % des habitants des pays où le paludisme sévit à l’état endémique dorment sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide. L’origine du blocage est simple. Il tient au fait que les services douaniers classent les moustiquaires comme des textiles, et non comme des produits sanitaires.

Lors d’un sommet organisé au mois d’avril dans la capitale du Nigeria, Abuja, les pays de la Région se sont engagés à diminuer ou supprimer les taxes et droits de douane sur tous les moyens de lutte antipaludique. Moustiquaires, insecticides, médicaments antipaludéens figurent bien sûr au premier rang des denrées concernées.

  • Source : NEJM 1998, 338, 94-99

Destination Santé
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