Maghreb : la contraception orale toute puissante ?

29 septembre 2003

La pratique contraceptive est désormais bien ancrée dans la société algérienne. Mais elle reste très déséquilibrée. La contraception orale est en effet très largement majoritaire.

D’après le dernier rapport d’activité de planification familiale, sept femmes sur dix recourent à la contraception orale, la fameuse pilule. Les autres pratiques telles que le dispositif intra-utérin, le DIU plus connu sous l’appellation de stérilet, sont donc très largement sous-utilisées.

Seulement 6% des femmes ont recours à ce dernier. « Ce qui est inacceptable au regard de nos moyens » explique Nassira Neddad, Directrice de la Population au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Composé d’un fil de 3 cm environ, généralement en plastique souple, ce type de dispositif est porté par 180 millions de femmes dans le monde. A l’origine de cette évidente confiance, le fait qu’il permet d’assurer une contraception très efficace et cela, dès que le médecin l’a mis en place dans l’utérus.

Lorsqu’il est associé à un réservoir diffuseur d’hormone, il est aussi efficace que la pilule. Avec en plus l’avantage qu’il n’est pas nécessaire d’y penser tous les jours, ni au moment du rapport sexuel comme pour le préservatif. Le préservatif justement, parlons-en ! Il n’est cité, comme méthode contraceptive, que par 8% des femmes ! En plus de son efficacité reconnue, rappelons pourtant qu’il constitue la seule barrière efficace contre les maladies sexuellement transmissibles, les MST.

  • Source : Pop’ Info, n°1

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