Mal de dos : c’est quoi au juste ?

28 octobre 2015

De nombreux Français se plaignent de douleurs au dos. Mais dans la majorité des cas, ils peinent à en identifier la cause. D’où l’importance de consulter un rhumatologue, notamment si les souffrances perdurent dans le temps. 

Aujourd’hui 1 personne sur 5 vit avec un mal de dos depuis au moins trois mois, stade à partir duquel l’atteinte est dite chronique. « Dans ce cas, les répercussions sur le quotidien se font sentir. Pour autant, peu de patients se préoccupent vraiment de ce mal persistant, pensant à tort qu’il va disparaître comme il est apparu.

Lorsque le mal de dos est mécanique, les douleurs passagères peuvent s’atténuer par elles-mêmes. Mais il peut aussi être d’origine inflammatoire, lié à des maladies comme les spondylarthrites. Auquel cas un diagnostic précis est essentiel. Reste que certaines personnes attendent jusqu’à 10 ans ou plus avant que leur mal de dos inflammatoire ne soit correctement identifié.

Lombalgies, restez actif !

La lombalgie est une douleur qui se situe au niveau des lombaires. Elle peut être passagère comme chronique. Dans tous les cas, le repos prolongé est une mauvaise solution thérapeutique. L’immobilisation fragilise le dos et représente un facteur important de perte de confiance. Elle risque de renforcer la peur de bouger et, au final, d’augmenter les risques de récidives. Au contraire, pour guérir vite, le lombalgique doit reprendre une activité physique dès que la douleur cesse d’être gênante.

Il faut distinguer les lombalgies communes des lombalgies dites symptomatiques. Les premières ne présentent pas de caractère de gravité au sens médical du terme. Il n’en reste pas moins qu’elles peuvent être très douloureuses et nécessitent l’avis d’un médecin. Dans 10% à 15% des cas, la lombalgie peut être provoquée par une maladie sous-jacente, comme un cancer, une infection, une fracture ou encore une malformation. C’est la forme dite symptomatique. De manière générale donc, face à des douleurs lombalgiques qui persistent, vous devez impérativement vous en remettre à un avis médical afin d’identifier précisément le problème.  Cette étape est essentielle avant de décider de la meilleure stratégie thérapeutique.

  • Source : INPES, SFR, sites consultés le 20 septembre 2015

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet- Edité par : Dominique Salomon

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